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  Court Portrait: Marcelle Alexis

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Comme une envolee de violons

A quoi ca sert encore d'aimer

Qui est elle ? D'où vient elle! Marcelle Alexis, court portrait !!


De nationalité Canadienne elle fait sa carrière entre l'Europe et le... Canada bien sûr, eh oui! Fidele à ses racines.


Un jour elle s'est retrouvee en Belgique et, en est " tombèe" entre guillemets  amoureuse et s'y est installèe.
Mais je pense, surtout amoureuse d'un beau garcon Belge chanteur ayant fait des premieres partie de Claude Francois dans les annees 75/77


Vers le milieu ou la fin des annees 90, elle s'envole avec Franck (son amour) pour Paris retrouver Bernard Estardy musicien, producteur et arrangeur français, où avec Franck, ils enregistreront trois duos.
Marcelle Alexis avant de rencontrer l'amour de sa vie, etait surtout chanteuse de country. En mars 2001 sortie de l'album " Juste une rose" 


En 2015 " Mon histoire mon destin" 100% Country. Mais elle interprete d'autres grands artistes egalement comme: Michele Torr et Dalida.
Elle se produit un peu partout en Europe, au Quebec, en Egypte et beaucoup avec Franck Olivier en duos lors de " Thé dansant"
Photos : Fabrice Leroy

 

Marcelle Alexis chante Michèle Torr 

Nuno Resende

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Nuno Resende

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TAL

Dossier special: À la decouverte de... JULINE
             Qui est elle... D´òu vient elle...

Toulousaine, Juline, qui s'est fait connaître sur le plateau de Radio Axe Sud, sort son premier album en septembre. Fière de ses racines, c'est dans sa région, plus précisément au château de la Reynerie, qu'elle a choisi de tourner son premier clip. 

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Dès l'âge de 15 ans, JULiNE, connait la scène au cours d'une tournée d'été sur le plateau d'une radio nationale. Chaque soir, devant plus de 5000 spectateurs, elle sait conquérir le public 
 
Cette première expérience va la persuader d'enchainer les scènes de plusieurs grandes manifestations en France. Sur scène JULiNE développe l'étendue de son talent avec une présence incontestable et remarquée qui amèneront plusieurs artistes et compositeurs renommés à travailler avec elle.
 
Si la scène est son lieu de prédilection, JULiNE n'en délaisse pas moins l' enregistrement de son premier album de variétés française aux sonorités électro " Mademoiselle Encore".
 
Réalisé au studio 809, JULiNE présente 11 titres inédits, 
furieusement actuels.
 
Une voix élégante et malicieuse pour des thèmes liés à l'éternelle problématique homme/ femme.
 
 Un album à découvrir en l'écoutant ou en allant à sa rencontre sur scène, le lieu qu'elle privilègie car JULiNE continue encore et encore !

JULiNE "LA LUNE" (CLIP OFFICIEL)

Si vous le désirez, vous pouvez laisser un commentaire concernant cette artiste, sur la page Facebook ou en MP de Luciano Fontana Pro

Dossier special: À la decouverte de... KOKASS.

            Qui est elle... D´òu vient elle... 

Kokass, une artiste à mille cordes
Auteur compositeur interprète mais aussi psychologue, formatrice et capitaine de réserve en gendarmerie, voici Mathilde Espeillac, alias Kokass.

Sortie album"Echec & Mat" prévue en 2018

Ce que l’on retient de Mathilde Espeillac en premier, c’est un son. Normal, elle est musicienne. Mais en fait, non, là, ce son, c’est son rire. Il fuse à tout bout de champ. Quand elle se raconte. Quand elle se souvient de ses paniques. Et, lorsqu’elle dévoile que c’est grâce à internet, elle qui ne voulait pas en entendre parler, que ses chansons se sont faites entendre du public, c’est dans un éclat de rire. Elle trouve la chose cocasse. Un mot dont elle a tiré son nom de scène d’ailleurs. «Il fallait trouver un nom de deux syllabes, facile à retenir. J’aime rire. Cocasse a une note rigolote mais je n’aimais pas l’orthographe». L’auteur compositeur interprète remplace les «c» par des «k», ajoute un «s». Kokass est né. Avec robe, gants et chapeau noir pour la touche finale.

Ce que l’on découvre de Mathilde un peu plus tard, c’est qu’elle a plus d’une note dans sa guitare. Psychologue en libéral, elle est aussi formatrice intervenante pour les professionnels de l’enfance. Capitaine de réserve en gendarmerie. Une polyvalence qu’elle l’assume. «Je peux pas faire un boulot 7 jours sur 7». Ne se voit pas vivre autrement. Elle le fait d’ailleurs depuis toujours. Pour tout. Née au Togo, elle se retrouve en échec scolaire en arrivant dans le Gers il y a vingt ans. Elle passe alors un contrat avec sa mère: «Je travaillais, j’avais mon indépendance mais je continuais mes études». Là voilà donc au service dans un bar, fait du ménage, devient gouvernante, puis secrétaire... Des expériences qui lui soufflent qu’elle ne veut pas faire çà toute sa vie. Elle reprend en main ses études et plonge avec délices dans la psychologie, tout en étant surveillante. Elle en ressort avec un Master de psychologie clinique interculturelle. Avec un crochet d’un an en histoire de l’art. Monte son cabinet entretemps. Attaque un certificat d’aptitude aux fonctions de directeur d’établissements médicaux-sociaux. De la même manière, elle n’a pas pu se figer dans un seul instrument de musique: piano à 6 ans, guitare à 15 («J’ai goûté à toutes les guitares»), batterie à 18, percussions à 19. C’est à 20 ans qu’elle commence le chant. «Si je voulais faire la musique en groupe, il fallait que je prenne le chant. Les instruments étaient très demandés». Un panel complété par du théâtre, de la danse et du dessin. Dans son style musical, elle voyage aussi pas mal: fusion rock metal, jazz, reggae, bossa, hip-hop, rap... Géographiquement aussi d’ailleurs: le Togo donc, le Cameroun, Marseille, Bordeaux, Lilles, Aix... Le projet Kokass, lui, est né dans le Gers. 

KOKASS "Les chiffres parlent"   

Ses amis, qui écoutent ses chansons (elle compose depuis l’âge de 6 ans) sur des clés USB, l’encouragent à en mettre sur internet par le biais d’un label participatif. Elle choisit Prod8moi, inscrit trois chansons, sa vidéo, sa biographie. Deux jours plus tard, la société de production lui propose un contrat pour réaliser un single. Deux mois passent; sa jauge de 7.500 € est remplie par les auditeurs. Son single (qui, en fait, comportera deux titres, «Volent les mots!» et «Les chiffres parlent!», ce dernier enregistré avec l’ingénieur du son de Bernard Lavilliers, Georges Baux) sort sur les plateformes de téléchargement, en CD... Depuis, Mathilde a monté d'autres vidéos pour internet dans la salle de travail installée dans le sous-sol de sa maison. Marsupilami sur ses pianos, guitares sur un mur, vitres pour danser, batterie et plantes vertes. "Je transmets aux gens les messages que je transmets en formation". Sans cesser de rire à sa chance...

                                 Six choses à savoir avant d’envoyer son clip aux chaines de TV


Pour envoyer son clip aux chaines de TV, il y a certaines règles à respecter avant le tournage de ce dernier.
Vous avez le budget et l’intention de produire un clip pour assurer la promotion de votre musique ? C’est une excellente nouvelle ! Mais avant de commencer le tournage de ce dernier, il y a certaines choses à savoir avant d’envoyer son clip aux chaines de TV en France. 

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Nous avons interrogé Sabrina de l’agence de promotion musicale Music Media Consulting.

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Sabrina Serrao, qui es-tu ?

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Chargée de la promotion de la partie TV au sein de l’agence Music Media Consulting, je suis responsable des mises en ligne et suivi des clips sur les chaînes musicales, de la promotion auprès des émissions TV et rédactions culture.

Voici, selon moi, les 6 erreurs à éviter pour faciliter la diffusion des clips musicaux sur les chaînes de télévision française (M6 music, W9, M6, MCM, MCM Top, NRJ hits, MTV, MTV Hits, TV5 monde, Cstar, Trace etc) :

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Marques/ plaques d’immatriculation


Il est indispensable de flouter toutes les marques et plaques d’immatriculation qui apparaissent dans les clips. La raison est assez simple: les marques et propriétaires de véhicules n’ont pas donné leur accord pour y apparaitre et peuvent se retourner contre les chaînes qui diffusent le clip. Elles ne prennent donc jamais de risque.

En revanche, il est possible de laisser une marque visible, s’il y a contrat de placement de produit avec la marque en question.

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Alcool & tabac dans les clips

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Conformément à la Loi Évin, l’alcool et le tabac sont à proscrire des clips, envoyer son clip aux chaines de TV avec de l’alcool et tabac vous disqualifiera même si vous avez le tube de l’année 

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Radio/ streaming/ classements

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Les programmateurs reçoivent énormément de clips, ils doivent donc prioriser, la meilleure façon de le faire est de surveiller l’environnement du titre comme les diffusions radio, les classements Yacast, le streaming etc).

Un clip bien produit et bien réalisé n’est donc plus suffisant pour débloquer des diffusions en playlist sur une chaîne de télévision. Cependant, même si la playlist est difficilement accessible sans environnement, il est tout à fait possible d’avoir des passages manuels dans des cases thématiques en fonction des chaînes.

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Le noir & blanc

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Certaines chaînes refusent catégoriquement de diffuser des clips en noir & blanc car ils sont moins appréciés par leur audience.

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Durée du clip

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Tout comme en radio, un clip trop long à moins de chance d’être diffusé en TV, car il prend trop de place. Un programmateur peut donc choisir de diffuser deux clips de 3 minutes plutôt qu’un seul de 5 minutes.

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Les quotas pour les clips

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Afin de promouvoir et mettre en valeur les oeuvres françaises, il existe une règlementation sur les quotas de diffusion. En effet, les chaînes de télévision sont dans l’obligation de diffuser au moins 40% de clips d’expression française (Quota français) et au moins 60% de clips de productions européennes (Quota européen).

En fonction des chaînes ces quotas peuvent diminuer à 50% de quotas européens et 35% de quotas français. Il est donc important de privilégier ces quotas afin d’avoir plus de chances d’être diffusé.

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Maintenant que vous savez ce qu’il ne faut pas faire, il ne vous reste plus qu’à produire votre clip.

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Ancre 3
Trois stratégies prouvées pour publier vos sorties pour les musiciens et les labels indépendants

La façon dont les artistes diffusent leur musique a considérablement changé au cours des dernières années. Dans le passé, les artistes sortaient un album avec la sortie d’un single plusieurs mois auparavant, suivi d’un deuxième single sorti en même temps que l’album , et puis attendre un an ou plus avant de sortir autre chose de nouveau.

Le monde d’aujourd’hui est très différent. Les artistes sortent aussi souvent que possible. Il s’agit en partie de rester à l’esprit des auditeurs qui sont inondés de milliers de choses qui exigent leur attention. C’est aussi une réponse directe à l’essor de Spotify et de la « culture playlist ».

Dans cet article, nous examinerons plus en détail comment l’industrie a changé et nous partagerons trois stratégies de sortie prouvées que les directeurs des relations Artistes & Labels utilisent pour lancer avec succès de la nouvelle musique sur le marché actuel.
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L’ancienne méthode, plus lente.


Pendant la majeure partie du XXe siècle, le cycle des sorties a été déterminé par le temps. Comme tout était analogique, il fallait du temps pour enregistrer, mixer et masteriser. Il a fallu du temps pour presser le vinyle, la cassette audio ou le CD. Et il a fallu du temps pour imprimer les pochettes de l’album, sans parler du temps nécessaire pour expédier tous ces produits physiques. Ces limitations rendaient pratiquement impossible de faire quoi que ce soit plus rapidement.

Avec l’avènement de l’ère numérique, le temps est devenu presque obsolète. Désormais entièrement numérique, la musique est enregistrée, mixée et masterisée « dans la boîte ». Aucun temps de pressage, d’expédition ou d’impression n’est nécessaire, car les articles physiques ne sont plus fabriqués. En même temps, Internet donne aux consommateurs un accès instantané – 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 – à des millions de choses, chacun luttant pour une attention limitée.
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Comment percer ?


Traditionnellement, les albums ont été un effort artistique que les musiciens utilisent pour partager leur point de vue, pour faire une déclaration, ou pour partager leur chef-d’œuvre. Pour les labels, un album était un moyen de gagner plus d’argent ; une plus grande collection de chansons signifie un prix plus élevé. Mais avec autant de contenu créé, comment un musicien parvient-il à percer ?

Robbie Snow, SVP de Global Marketing pour Hollywood Records résume la situation dans un récent article publié par Rolling Stone en disant, “Traditionnellement, les artistes passaient beaucoup de temps entre les projets d’album, disparaissaient et revenaient ensuite comme un grand événement. De nos jours, nous essayons de faire en sorte que les artistes ne s’en vont presque jamais. Les fans veulent être constamment en contact avec des artistes qu’ils aiment.”

Il y a quelques années, les grands labels ont commencé à sortir plusieurs albums par artiste et par an. Chaque album signifiait une nouvelle raison d’attirer l’attention et l’argent. En 2015, le Guardian a noté ce nouveau modèle de sortie, citant la sortie par Drake de son album semi-mixtape « Si vous lisez ceci, il est trop tard. » et « Quel temps pour être en vie » comme un exemple de la nouvelle approche à la sortie.

Mais cela ne tenait pas compte d’un changement important dans le comportement d’écoute : Les fans n’achètent pas des albums, mais des titres en streaming.
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Repenser le paradigme de l’album


Pour être un artiste, il faut, dans une certaine mesure, comprendre son public. Qui sont-ils ? Où est-ce qu’ils traînent ? Et comment s’engagent-ils dans votre travail ?

Quand on pense à la nouvelle économie, il faut se poser la question suivante : qu’est-ce que le changement dans le comportement d’écoute des fans nous dit sur la façon dont ils perçoivent le format traditionnel d’un album ?

La réponse se trouve sur les forums et dans les articles de blog qui remontent à près d’une décennie. En fait, dans cet article de 2010, Barry Donegan, chanteur du groupe de post-hardcore de Nashville Look What I Did va au coeur du sujet:

“Je pense que les albums devraient être considérés comme une compilation du contenu d’une période particulière de l’histoire d’un groupe faite pour la vente aux collectionneurs. Plutôt que d’utiliser du contenu en ligne pour vendre des albums, les groupes devraient, à mon avis, se vendre en tant que fournisseurs constants de contenu et le compiler périodiquement en formats physiques pour les fans qui aiment posséder un disque, une cassette, un CD ou une autre forme physique. Soyons réalistes : ces formats sont maintenant destinés aux collectionneurs, et non au consommateur moyen.”

Bien qu’un album puisse toujours avoir le même poids pour l’artiste, repenser la valeur d’un album est crucial pour comprendre comment faire de l’argent en tant que musicien dans la nouvelle économie.
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Entrez dans Spotify


En 2006, bien avant que Donegan ne partage sa vision éclairée de l’état de l’industrie, un jeune arriviste suédois avait déjà commencé à jeter les bases d’une nouvelle plateforme qui refléterait et façonnerait l’évolution des habitudes des consommateurs. Perturbateur, Spotify n’a pas pensé à l’artiste ni à l’album. Au contraire, sa plate-forme a été construite sur la playlist, une mixtape moderne à travers laquelle les utilisateurs pouvaient écouter une sélection infinie de chansons compilées de manière algorithmique par genre, humeur ou activité. Au grand chagrin des labels obsédés par l’album, les titres ont été les éléments constitutifs de ce nouveau modèle.

Cette pensée axée sur les pistes et basée sur les playlists imprègne chaque élément de l’activité de Spotify. C’est comme ça que les musiciens sont payés. C’est comme ça qu’on fait la promotion des titres. Cela signifie également que la musique de toute une vie est téléchargée chaque mois. Au premier abord, il peut sembler plus difficile pour un musicien de se démarquer, mais parce que la pensée de Spotify basée sur les playlists est fortement axée sur les habitudes et les préférences des auditeurs, elle donne en fait aux musiciens plus d’options pour se faire entendre et découvrir. Et d’avoir été mis en vedette dans une playlist Spotify, permettant aux artistes d’avoir accès à des millions de fans qui ont hâte de trouver de la nouvelle musique et de la diffuser en streaming.

Mais voici le hic : un seul titre par sortie peut être soumis à l’attention des éditeurs de Spotify. Cela signifie que, que vous sortiez un single ou un album de 9 titres, vous n’aurez qu’une seule chance d’impressionner par sortie. Ceci, combiné au changement dans la façon dont les fans consomment la musique, fait que beaucoup de musiciens sortent des singles comme un moyen d’augmenter le nombre de leurs fans avant de sortir un album ou un EP. Cela ne veut pas dire que la valeur artistique de l’album est compromise. Au contraire, la façon dont il est publié a changé. Au lieu de sortir un album d’un seul coup, il sort en morceaux. L’album devient alors une compilation de morceaux déjà sortis, exactement comme la situation que Donegan avait proposée en 2010.
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3 stratégies de sortie de musique réussies


La montée des playlists signifie que les musiciens DIY et les labels indépendants devraient développer de nouvelles stratégies de sortie afin de rester pertinents et rentables sur le marché actuel. Pour vous aider, nous nous sommes entretenus avec nos managers Artistes et Labels pour savoir comment ils abordent le calendrier de sortie moderne. Les résultats finaux sont trois stratégies prouvées pour maximiser la puissance, la rentabilité et la visibilité de chaque sortie.
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Le “EP Builder”


« La sortie de deux singles et d’un EP est devenue l’un des nouveaux standards de l’industrie de la musique,” explique Susann Weinelt, Manager de l’Amérique du Nord, Australie et pays germanophones. “Cela vous donne trois possibilités de présenter vos chansons aux playlists et aux médias. Cela vous permet également de vous concentrer sur quelques morceaux qui ont le potentiel d’être de vrais succès. J’appelle ça l’EP Builder. »

Bien que le monde numérique évolue à la vitesse de l’éclair, le cycle de presse imprimée a encore un long délai d’exécution. En fait, la plupart des magazines ont un délai de 3 mois. Cela signifie que vous devez envoyer vos plus gros maxis et albums 3 mois avant leur sortie. Cela vous donne également trois chances d’avoir votre musique sur une playlist. Au cours du premier mois, envoyez votre EP, vos pochettes et votre communiqué de presse aux publications imprimées (magazines). En même temps, sortez le premier single. Au cours du deuxième mois, faites un suivi auprès des magazines et webzines, incluez toutes les playlists et articles de presse que vous avez reçus au sujet du premier single. Dans le troisième mois, sortez l’EP et revendiquez votre trône.
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Le “Spécial Spotify”


Comme mentionné plus haut, plus vous diffusez du contenu sur Spotify fréquemment, plus vous avez de chances de briller. Pour les artistes qui ne sont pas prêts à sortir un album ou un EP, nous recommandons de sortir un single par mois pour ne pas perdre la tête. Cela vous donne l’occasion d’affiner votre art et de découvrir ce qui fonctionne avec votre public. Il vous donne également la possibilité de soumettre chaque mois un titre à l’examen de playlists. Une autre version de cette stratégie consiste à en publier une toutes les deux semaines.

“Soyons honnêtes, de nos jours, seuls les vrais mélomanes écouteront un album complet sans passer d’un morceau à l’autre,” raconte Luis Lacambra Guelbenzu, Manager de l’Amérique Latine et de l’Espagne, “et même eux ont besoin de quelque chose qui attire leur attention. Pendant que vous construisez votre base de fans, il est préférable de sortir souvent afin de vous montrer sur leur radar et de rester dessus. Quand tu seras prêt à sortir un album, ils en auront faim. Cela les rendra également plus désireux d’acheter votre vinyle ou CD, si vous décidez de sortir des copies physiques.”
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Le “Classique”


Pour de nombreux musiciens, l’album reste une déclaration, mais il y a des moyens de réussir le lancement d’un album qui fonctionnent avec le nouveau modèle. Une façon est de sortir une série de singles et d’EPs dans les mois qui précèdent la sortie de l’album. Certains musiciens commencent la construction presque un an à l’avance, profitant de chaque sortie pour faire de la publicité et de la playlist.

“Ne sous-estimez pas la puissance de la stratégie de sortie d’album classique. Cela a fonctionné pendant des décennies – et c’est toujours le cas – avec de bonnes raisons,” déclare Cora Rodrigues, Manager pour le Royaume-Uni, Scandinavie et le Brésil. “En sortant plusieurs singles lentement sur une période de quelques mois, vous n’avez pas seulement fixé des attentes, mais vous emmenez également les fans dans un voyage qui les prépare à la sortie de l’album.”

“Pour chaque sortie, vous devez créer une stratégie de relations publiques, de lancement et de promotion qui construit l’histoire de l’album au fil du temps,” ajoute-t-elle. “En fait, nous avons beaucoup d’artistes qui sortent jusqu’à 3 singles sur une période de 6 mois pour prévisualiser leur prochain album. Cela vous garde à l’esprit, et c’est un outil précieux pour susciter l’intérêt pour les spectacles en direct.”
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Pour les Labels


Pour les labels qui jonglent avec plusieurs artistes, les stratégies doivent être mieux adaptées aux besoins des artistes individuels.

“En tant que manager de label, vous travaillez avec des artistes de tous niveaux. Chaque artiste ou groupe aura besoin de sa propre stratégie,” explique Jordan Calvi, fondateur de Krod Records, et manager de la France, Malaysie, Inde, Singapour, Afrique du Nord et des pays francophones. “Vous aurez besoin d’expérimenter un peu pour découvrir ce qui fonctionne le mieux avec chaque artiste, mais n’hésitez pas. En fait, mon meilleur conseil est d’essayer une stratégie, de voir si elle fonctionne ou non, de l’ajuster et de réessayer rapidement. » Le plus gros conseil de Jordan : « Ne sortez pas trois singles d’artistes sur votre label le même jour. »”

Bien sûr, les stratégies décrites ici ne sont qu’une poignée des nombreuses façons d’aborder un calendrier de sortie. Le plus important est de trouver ce qui fonctionne le mieux pour vous et votre public. Maintenant que vous en savez un peu plus sur la façon dont les nouvelles habitudes d’écoute interagissent avec l’état actuel de l’industrie, vous serez mieux préparé à créer une approche qui vous convient. Ça peut prendre du temps, mais ne perdez pas espoir. Comme Jordan l’a dit, faites des expériences, dépoussiérez-vous et réessayez.

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